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Film Les Gardiens De La Galaxie

Transfuge des productions Troma, le garnement James Gunn intègre fifty'univers Marvel sans rien perdre de son grain de folie

Avec la construction méthodique d'un univers complexe conçu comme une gigantesque saga ultra-lucrative, le studio Marvel semblait avoir déniché la poule aux œufs d'or. De la trilogie Fe Man  au diptyque Captain America  en passant par les deux Thor  et le choral Avengers , la firme aux super-héros balisait un terrain confortable, flattant les amateurs des comics de Stan Lee tout en se ralliant un raz de marée de jeunes spectateurs enthousiastes. Qu'est-il donc passé par la tête des cadres de Curiosity/Disney en initiantLes Gardiens de la Galaxie? Difficile d'imaginer un projet aussi risqué. Qu'on en juge : des héros totalement inconnus du one thousand public, united nations environnement de space opera qui valut au studio Disney 50'united nations de ses plus gros flops ( John Carter ), united nations ton décalé en équilibre instable entre le premier degré et la parodie potache, des protagonistes improbables (un raton laveur hargneux, un homme-arbre taciturne) et surtout un réalisateur absolument pas consensuel. Car James Gunn, co-auteur deTromeo et Juliette, scénariste de L'Armée des Morts , réalisateur de Horribilis  etSuper, due north'a pas vraiment le profil d'un « aye homo » acquiesçant face à toutes les demandes d'united nations studio tout-puissant. La réussite et le succès desGardiens de la Galaxie n'en sont que plus remarquables, Gunn nous offrant un motion-picture show de science-fiction grandiose et spectaculaire sans rien perdre de son irrévérence.

Dans un rôle qui semble conçu comme un hommage aux héros incarnés par Harrison Ford dans les années seventy/lxxx, quelque part à mi-chemin entre Han Solo et Indiana Jones, Chris Pratt incarne Peter Quill, united nations aventurier traqué par tous les chasseurs de prime pour avoir volé united nations mystérieux globe convoité par le redoutable Ronan. Cascade éviter que cet item ne tombe en de mauvaises mains, Quill conclue une brotherhood avec quatre aliens qu'il rencontre dans une prison house spatiale : le raton laveur génétiquement modifié Rocket, l'humanoïde végétal Groot, le massif Drax et la mystérieuse Gamora. Cette équipe hétéroclite et mal assortie devient bizarrement le dernier rempart contre la destruction qui menace la galaxie toute entière.

Plus complexe et profond qu'il n'y paraît

Si Gunn connaît ses classiques et leur rend ici un vibrant hommage (la saga Star Wars  initiale nous vient souvent à l'esprit), d'autres références moins évidentes affleurent au fil du film (la scène de fifty'évasion du pénitencier interstellaire évoque Star Crash  de Luigi Cozzi), tandis que le cinéaste affirme fièrement ses origines en laissant apparaître quelques secondes son ancien employeur Lloyd Kaufman, légendaire patron de Troma Films. Mais l'united nations de ses apports les plus intéressants est le choix d'une bande originale scandée par des standards popular/stone des années 70/80. Totalement intégré au récit (les musiques sont les extraits d'une playlist sur cassette sound que la mère de Peter Quill lui légua avant de succomber), ce parti-pris n'est pas une unproblematic démarche mail service-moderne visant à cligner de l'œil vers le spectateur et à affirmer le statut « cool » du film. Il s'agit aussi et surtout d'un vecteur d'émotion inattendu au sein d'une poignée de séquences en état de grâce. Voilà tout le paradoxe d'une œuvre finalement plus complexe et plus profonde qu'il n'y paraît.

© Gilles Penso

Source: https://www.filmsfantastiques.com/2014/08/les-gardiens-de-la-galaxie/

Posted by: greenhuss2000.blogspot.com

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